Affiche "Trésors d'Égypte", tournée nationale de sensibilisation à l'égalité filles-garçons de l'association PARTAGEDès le 15 mars 2024, vous pourrez venir rencontrer et applaudir un groupe de 21 enfants de l’AHEED – notre partenaire égyptien – lors d’une tournée de trois semaines constituée de huit spectacles. Ces jeunes viendront défendre leurs droits et tout particulièrement l’égalité des droits entre les filles et les garçons.

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Au programme : deux chorales (nubienne et contemporaine) ainsi qu’une troupe de Tahteeb se produiront sur scène pendant plus d’une heure lors de spectacles gratuits pour sensibiliser le grand public à leurs causes, le 19 mars à Lyon, le 21 mars à Saint-Agrève, le 22 mars à Montpellier, le 25 mars à Saint-Médard-en-Jalles, le 28 mars 2024 à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le 3 avril à Lille, le 5 avril 2024 à Compiègne et enfin à Paris (date à définir).

Le Tahteeb, danse ou jeu du bâton, est un art martial ancestral Égyptien. Quelques-uns des gestes du Tahteeb sont gravés sur des tombes près de la ville d’AL Minya en Haute-Égypte. Cet art met en scène un combat au bâton entre deux adversaires, le tout sur un fond de musique traditionnelle.

C’est l’art martial égyptien le plus ancien encore pratiqué ; essentiellement en Haute-Égypte où le Tahteeb est aujourd’hui stylisé et pratiqué lors des fêtes et des mariages. Il existe deux types de Tahteeb, le cérémonial Tahteeb et le martial Tahteeb.

En savoir plus sur la tournée

Pourquoi avons-nous choisi ce sport, initialement symbole de virilité et exclusivement réservé aux hommes, pour défendre l’égalité entre les genres ?

Jeune égyptienne de Luxor en démonstration de TahteebPartenaire solide et engagé, l’AHEED œuvre au quotidien pour le bien-être global de l’enfant, son éducation, son alimentation, et son développement. L’égalité entre les filles et les garçons est donc au cœur des principes de l’association : des classes, des bancs scolaires et des activités mixtes, offrir les mêmes opportunités, la même prise de parole.

Une première équipe de cérémonial Tahteeb a été créée en 1989 par l’AHEED dans le but de préserver l’héritage de la Haute-Égypte. En 2016, poussée par l’envie de protéger cet art traditionnel, l’ONG a soumis le dossier du Tahteeb à l’UNESCO, qui l’a fait inscrire sur la liste du patrimoine humain immatériel.

Depuis, l’AHEED forme des enfants et jeunes au Tahteeb et pour la première fois en Égypte, en y incluant des filles.

L’équipe d’entraîneurs a même participé à l’édition 2019 du Festival des arts martiaux traditionnels en Corée du Sud, représentant l’Égypte.

Evon Asaad Gad Goundy l’une des pionnières, nous raconte :

Evon Asaad Gad Goundy« En 2016 avec 3 autres femmes, nous étions les 4 premières femmes à pratiquer le martial TAHTEEB en Egypte […] La société considérait alors le Tahteeb comme un sport uniquement réservé aux hommes, et cela m’a donnée un vrai challenge à accomplir […]. Je sais que la France est le pays des sensations, des émotions et du romantisme. Notre pays aussi est très beau, nous avons la civilisation, la créativité, des artistes et des enfants qui vous surprendront par leurs talents. Ils ont seulement besoin d’une opportunité. »

Pour l’AHEED, il est indispensable d’offrir des opportunités égales aux garçons et aux filles afin de connaitre et d’exprimer leur propre héritage et ses valeurs : le respect de l’autre, le courage et la paix. Nous partageons cette vision et nous sommes convaincus qu’Evon a raison, que ces jeunes sont talentueux, déterminés et que cette nouvelle génération participera à un monde équitable dans lequel les droits de chacun d’entre eux seront respectés.

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