L’égalité entre les filles et les garçons reste un défi aujourd’hui ! Selon l’UNESCO, 122 millions de filles et jeunes femmes ne sont pas scolarisées en 2024. Cette réalité inacceptable prive ces jeunes filles de l’un de leurs droits les plus fondamentaux, ce qui a des conséquences sur leur vie future :
- l’interdiction d’entrer dans l’enseignement supérieur et donc d’envisager un meilleur avenir ;
- le manque d’accès aux soins et à la liberté de leur corps ;
- l’impossibilité de décider de leur avenir ;
- la participation inégalitaire dans la société ;
- l’injustice et l’exposition à toutes formes de violences.
Dans de nombreuses régions du monde, cette injustice persiste. Noûr, une élève de CM2 en Égypte, partage son expérience poignante :
« Dans mon village, une de mes amies a été retirée de l’école par ses parents seulement parce que c’est une fille. J’étais triste de voir cela. Beaucoup de gens dans mon village pensent encore que les filles doivent rester à la maison ! Pour moi, c’est injuste ! Tous les enfants devraient pouvoir aller à l’école. Ce que j’aime dans mon école, c’est qu’il n’y a pas de différences. Les filles étudient avec les garçons. »
L’éducation des filles n’est pas seulement une question de justice individuelle, c’est aussi un impératif socio-économique. Chaque année passée sur les bancs de l’école accroît le futur revenu des filles de 10 à 20 %. Cela signifie que leur éducation peut directement contribuer à l’amélioration des conditions de vie de leur famille, de leur communauté et de leur pays.
Les défis auxquels les filles sont confrontées vont au-delà de la simple déscolarisation. Des menaces telles que le mariage précoce, l’excision et l’absence de soins de santé persistent, mettant en péril leurs droits fondamentaux et leur bien-être.
Grâce à des partenaires comme l’AHEED, en Égypte, l’association PARTAGE avec les enfants du monde développe des programmes pour promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons et garantir l’accès à une éducation à toutes les filles, quel que soit leur contexte social ou économique.
L’AHEED intervient dans les régions d’El Minya et d’Assiout où les inégalités et la pauvreté sont très fortes, la plupart des familles sont très pauvres et vivent dans des habitats de fortune, sans pouvoir manger tous les jours.
C’est pourquoi, dès leur plus jeune âge, des jeunes filles sont obligées de quitter l’école pour travailler, se prendre en charge et soutenir leur famille.
Grâce aux actions de sensibilisation de l’AHEED, 2 722 filles de 2 à 17 ans ont bénéficié d’un meilleur accès à l’éducation l’année dernière.
Aidez-nous à soutenir ces initiatives et à offrir à ces jeunes filles un avenir meilleur en faisant un don dès aujourd’hui !
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