Actualité : la philanthropie mise à mal 

Depuis le 6 novembre dernier, un nouveau vent de panique souffle sur le secteur caritatif : la Commission des finances de l’Assemblée Nationale validait l’article 50 du projet de loi de finances pour 2020 prévoyant une baisse du taux de la réduction d’impôt au titre du mécénat d’entreprise.

Les associations, déjà largement touchées par la succession des réformes mises en œuvre depuis deux ans (transformation de l’ISF en IFI, qui a entraîné une baisse de 150 millions d’euros des ressources des Fondations ; réforme de la réserve parlementaire ; hausse de la CSG ; incertitudes autour du prélèvement à la source), ont une nouvelle fois collectivement tiré la sonnette d’alarme sur le danger que représentait cette mesure pour le financement de nombreux bénéficiaires de causes d’intérêt général. Comme calculé par France Générosités, cette modification du régime actuel représenterait une baisse potentielle de 400 millions d’euros de ressources pour notre secteur.

La panique a laissé place à un élan de mobilisation collective, amenant les organisations à demander d’une même voix aux parlementaires de soutenir les amendements de suppression de ladite mesure, afin de nous permettre de continuer notre développement et nos actions.

Les députés LREM, Les Républicains, Socialistes, MoDem, UDI, Libertés et Territoires, Communistes, et France Insoumise se sont vus interpellés de tous les côtés : courriels, Twitter, Linkedin …

Dans la tribune parue dans les Echos le 25 octobre et intitulée : Monsieur le Président la France a besoin de générosité, 118 responsables d’associations et de fondations ont appelé le Président de la République à renouer avec sa promesse électorale de garantir un environnement fiscal stable pour développer le mécénat des particuliers et des entreprises.

Lueur d’espoir le 6 décembre lorsque le Sénat ratifiait à l’unanimité ou presque la suppression partielle de l’Article 50 proposée par la Commission des Finances et la Commission de la Culture et de l’Education, votant pour la préservation de la lisibilité et de l’efficacité de la Loi Aillagon. Le Rapporteur de la Commission des Finances, Albéric de Montgolfier, a demandé que « cette loi de consensus soit conservée » avant de dire « que ce serait une erreur politique d’y toucher ». Nous nous réjouissions que les sénateurs.rices aient entendu les craintes et les risques portés depuis des mois par le secteur associatif.

Malheureusement, les associations n’ont finalement pas obtenu gain de cause : l’Assemblée Nationale n’a pas suivi le Sénat. Malgré les avertissements et les craintes exprimés, le taux de réduction devrait donc baisser de 60 % à 40 % au-delà de 2 millions d’euros par an, une baisse du coup de pouce fiscal qui devrait permettre à l’État de récolter environ 80 millions supplémentaires à partir de 2021.

Réaction vive du secteur : « Signal négatif envers le mécénat »

« Bercy fait mine de croire que cela n’aura aucun impact sur le montant du mécénat. Mais qui peut croire cela ? Les entreprises, même généreuses, surveillent évidemment leur compte de résultat. De plus, c’est un signal négatif envoyé à l’encontre de tout le mécénat », déplore Pierre Siquier, président de France générosités, représentant des grandes associations.

Dans la dernière ligne droite, un large rassemblement de responsables associatifs, baptisé « Les pélicans » – animal symbole de l’altruisme – avait de nouveau tenté de faire fléchir la majorité en insistant sur la fragilité des financements du secteur. « Cette réforme, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », pointe le mouvement, rappelant qu’elle s’ajoute « à une baisse de 10 milliards d’euros par an des subventions aux associations (…)» ainsi qu’à « la baisse des dons à la suite de la suppression de l’ISF (…) et la baisse des contrats aidés ».

Source : La Croix 

La baisse du coup de pouce fiscal devrait permettre à l’État de récolter environ 80 millions supplémentaires à partir de 2021.

Entreprises et fondations : poursuivons notre action !

Selon les chiffres fournis par Bercy, seules 78 grandes entreprises seraient concernées par cette disposition. Si nombre d’entreprises et fondations se disent non motivées par la déduction fiscale, espérons que celles-ci continuent de voir les aspects positifs du mécénat malgré tout. Que cette nouvelle instabilité ne génère pas un ralentissement de l’engagement.

Source : Capital

Partage appelle à la poursuite de la solidarité des entreprises et fondations, qui sont, sans aucun doute des acteurs clefs du développement et de notre développement.

« Vous avez le pouvoir de les rendre heureux »

Dans une démarche de co-construction d’un partenariat, sur la base de vos attentes, de vos enjeux et de vos possibilités, nous mettons en œuvre des projets innovants répondant aux problématiques de nos partenaires. Ces projets s’installent sur le long-terme. Ils produisent un important effet levier, grâce à la démarche de développement durable et d’autonomisation de nos partenaires que nous soutenons à travers le parrainage des enfants.

Pouvoir d’action, responsabilité sociale, sociétale et environnementale, cohésion et engagement : des motivations à devenir acteur de notre chaîne de solidarité pour changer la vie des enfants et le monde de demain.

Des initiatives exemplaires à l’honneur

Start-up, TPE et PME, réseaux … une place pour tous !

  • Ketchup Mayonnaise réalise les vidéos teaser et de reportage de nos événements de nationaux
  • Excellium Limousine et Global Transports VIP reversent 1% de leur chiffre d’affaire annuel
  • Pare-Brise New Deal reverse 10 € sur chaque pare-brise vendu par tout son réseau pour la 3ème année consécutive
  • MWR Life mobilise ses consultants lors de ses conventions régionales et abonde leurs dons
  • Latelier Fab et Talk Fundraising soutiennent financièrement la communication autour d’un projet de sensibilisation

Mécénat financier, produit partage, mécénat en nature, mécénat de compétences, arrondis, mobilisation des collaborateurs ou clients … sont autant de possibilités de nous soutenir.

Témoignages de nos partenaires 

Eric Aubin – MWR Life :

« Nous sommes volontaires au bonheur. Notre implication à tous permettra à cette opportunité exceptionnelle et éducative pour des enfants équatoriens très défavorisés de voir le jour. »

Un partenariat qui prend tout son sens dans notre ambition commune de permettre à chacun de réaliser ses rêves. Ce spécialiste du voyage a été séduit par notre proposition de faire voyager les enfants de là-bas pour sensibiliser ici aux inégalités sociales.

Maryline Monteiro – L’Atelier Fab :

« Je suis Maryline Monteiro, une jeune femme de 35 ans, passionnée par beaucoup de choses. Mais aussi par mon métier.
J’ai créé L’Atelier Fab, c’est la conciergerie de la fabrication. L’Atelier Fab travaille avec ses clients sur les supports de communication dont ils ont besoin. Que ce soit des messages d’appels à dons, des dépliants ou des t-shirts.
J’ai connu Partage lors de ma toute première vague de prospection téléphonique. On s’est rencontré, on a commencé à travailler ensemble puis une très grande affection est née de cette collaboration.
Une affection grâce aux projets que cette association défends mais aussi grâce aux personnes exceptionnelles qui travaillent pour cette association.
Pourquoi soutenir Partage, par conviction, pour que les actions perdurent.
Ce partenariat m’apporte le sentiment d’avoir contribué à la réalisation d’un super beau projet. Le sentiment d’avoir aidé des enfants à réaliser leur rêves.»

Guillaume Sénéchal – Global Transport VIP & Excellium Limousine :

Guillaume Sénéchal, gérant de deux entreprises de voiture de tourisme avec chauffeur basées dans le Sud : « J’avais en tête depuis longtemps d’aider le monde associatif car on m’a toujours appris qu’il faut donner pour recevoir. Je n’ai pas eu à chercher loin puisque MWR Life, société dans laquelle je suis consultant, est partenaire de PARTAGE. Après avoir rencontré l’association lors d’une Convention professionnelle, j’ai décidé dans un premier temps de parrainer un enfant. Depuis cet été, je suis donc parrain de Pedro, un jeune brésilien de 7 ans. Je souhaite l’aider dans sa scolarité […]. Très rapidement, j’ai souhaité m’engager plus au sein de cette belle association. Nous avons donc créé un partenariat avec mes deux entreprises. Et nous avons décidé de reverser à PARTAGE 1% du chiffre d’affaire annuel de chacune d’elles. Je suis tellement reconnaissant de ce que la vie me donne. J’avais le besoin de faire quelque chose pour changer le monde à mon petit niveau. On peut tous faire un geste afin d’aider son prochain. Contribuer à un monde meilleur, ce monde où il y a tant d’inégalités. Je souhaite à tous de pouvoir redonner une partie de ce que vous gagnez. Vous pourrez ainsi aider les enfants dans le monde, qui malheureusement n’ont pas la chance de vivre dans de bonnes conditions. »

Vous souhaitez nous soutenir ?

Pour en savoir plus, contactez-nous sur mecenat@partage.org ou par téléphone au 03 44 20 92 92.

Nous construirons ensemble un partenariat vous correspondant et répondant aux besoins du terrain.