L’Inde : une catastrophe humaine
La situation en Inde est dramatique, la pandémie de coronavirus connait une terrible accélération dans un pays qui n’a pas aujourd’hui les moyens de la maîtriser. L’Inde compte plus de 2 millions de nouveaux cas de contamination en l’espace d’une semaine. Dans ce pays d’1,3 milliard d’habitants, ce sont des familles entières qui sont démunies face à cette nouvelle vague qui les submerge.
Les besoins sont nombreux, les lits d’hôpital manquent, contraignant les personnes à errer d’hôpital en hôpital ou à rentrer chez eux. Le pays est confronté à des pénuries d’oxygène et de médicaments. De nombreuses personnes sont dans un état critique sans pouvoir être prises en charge. Les corps sans vie augmentent et l’Inde peine à trouver des solutions, des crémations ont lieu sur des parkings, dans des jardins publics.
C’est une catastrophe humanitaire qui a lieu en ce moment-même.
Quelques chiffres
Les chiffres sont alarmants. Le 2 mai 2021, ce sont :
- 19 557 457 cas dans le pays ;
- 215 542 décès cumulés ;
- près de 3 700 décès dans la journée.
(Sources : Coronavirus statistiques)
Mais attention, les chiffres pourraient être sous-estimés, de nombreux cas ou décès pourraient ne pas être comptabilisés dans les chiffres officiels, dans un tel moment de chaos, il est compliqué de collecter les informations et les chiffres ne prennent pas forcément en compte les décès en zone rurale notamment.
SARD, partenaire de PARTAGE en Inde
L’association SARD intervient à Moradabad, ville indienne de l’État d’Uttar Pradesh, située sur les rives de la Ramganga, à environ 167 km au nord-est de Delhi. L’association intervient dans l’Etat indien le plus densément peuplé où 1/3 de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Grâce au projet de PARTAGE, SARD a réussi à toucher plus de 25 000 bénéficiaires au total en 2020, malgré la pandémie. Cette dernière année, les écoles n’auront pu ouvrir qu’un petit mois ; et encore, en demi-jauge. Malgré cette contrainte, SARD a toujours réussi à rester en lien avec les familles et à répondre aux besoins les plus urgents des populations qu’elle accompagne, notamment l’éducation.
Malheureusement, Moradabad se retrouve de nouveau confinée après une brève embellie de la situation sanitaire lors des premiers mois de 2021. Aujourd’hui, malgré le nouveau confinement, les équipes de SARD gardent le contact avec les familles et les enfants bénéficiaires par téléphone et les réseaux sociaux. SARD a mis à disposition de tous des lignes d’urgence pour que les communautés sachent qui contacter selon leurs besoins. Ici, il s’agit des services sanitaires dans les quartiers ; là, de livraison de nourriture gratuite pour les patients positifs confinés chez eux ou encore du remplacement des bonbonnes d’oxygène. Les besoins sont multiples et une fois encore les populations les plus fragiles risquent de payer le prix fort.
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