Le 12 août est célébrée la journée internationale de la jeunesse, pourtant, dans le monde, une partie de la jeunesse subit.

Elle subit le travail

Au lieu d’aller sur les bancs de l’école, certains enfants sont contraints de travailler, comme à Moradabad, en Inde, où le nombre d’enfants travaillant dans les briqueteries a fortement augmenté depuis le début de la pandémie.

À voir :

La vidéo de notre partenaire SARD en Inde :

Elle subit la faim

« 811 millions de personnes ont souffert de la faim l’année dernière », parmi elles, des enfants, des jeunes. La pandémie, les conditions climatiques, la pauvreté privent un trop grand nombre d’enfants et de jeunes de repas sain et équilibré.

À lire :

Article du Programme Alimentaire Mondial (PAM) : Propagation de la faim : le rapport sur la sécurité alimentaire confirme les pires craintes du PAM

À Madagascar, près d’un demi-million d’enfants de moins de 5 ans risque de souffrir prochainement de malnutrition, surtout dans le sud du pays. Les changements climatiques, liés au réchauffement, perturbent fortement les habitudes agraires des populations.

À lire :

Article Franceinfo Afrique : Madagascar : ce que l’on sait de la famine qui ravage la Grande Ile 

Elle subit l’absence d’éducation

Crise sanitaire

Rappelons qu’au plus fort de la pandémie, près d’1,5 milliard d’élèves étaient privés d’accès à l’éducation, soit 84,5 % de l’ensemble des élèves à l’échelle mondiale selon l’UNESCO. Dans de nombreux pays, (Inde, Brésil) les écoles n’ont toujours pas ouvertes depuis le début de la pandémie. Dans d’autres (Népal, Thaïlande, Cambodge, etc.), les confinements successifs ont entrainé des ruptures entre les enfants et l’école et n’ont pas permis d’assurer la continuité pédagogique pourtant si nécessaire.

Crise sécuritaire

Au Burkina Faso, plus de 2,6 millions d’enfants et de jeunes en âge d’être scolarisés (6-17 ans) ne vont pas à l’école (selon l’UNICEF).

À  lire :

Le rapport de la Coalition Éducation dont PARTAGE est membre : Relever les défis de l’éducation dans un Sahel en crise 

Catastrophes et crises multiples

Le Liban, qui subit depuis plusieurs années une crise financière, économique et politique, a aussi vécu un terrible drame il y a un an avec les explosions du port de Beyrouth. Depuis, les enfants souffrent de traumatismes et de l’absence de continuité pédagogique. Un grand nombre d’écoles a été fermée, et à l’heure actuelle on ignore encore si les enfants et les jeunes pourront retourner à l’école à la rentrée.

À voir :

Vidéo sur France 24 : Explosion de Beyrouth, un an après : un traumatisme physique et psychologique, notamment chez les enfants

À connaître:

La projet Solidarité Liban -Enfants en détresse : en 3 ans bâtissons-leur ensemble un avenir

Il est temps d’agir ! La décennie à venir est cruciale

Il est évident que la crise sanitaire a eu un impact sur la vie quotidienne de tous les jeunes, partout dans le monde. Elle a eu un effet sur leur éducation, sur leur mental, sur leur avenir.
Mais d’autres défis sont à relever : le climat, l’alimentation, l’accès aux soins pour tous, l’inclusion, la protection de la biodiversité doivent être aujourd’hui des priorités, des enjeux qu’on ne doit plus mettre au second plan.

À  lire :

Objectifs de Développement Durable : 17 objectifs pour l’humanité et pour la planète