Sébastien Simon, skipper français ambassadeur de l'association PARTAGE

Sébastien Simon, skipper français originaire de Vendée, a choisi de s’engager auprès de PARTAGE en ce début d’année 2022 pour soutenir et faire parler de la cause des enfants défavorisés à travers le monde.

On connaît Sébastien Simon pour ses défis sur l’océan : troisième du Championnat du monde de 420 en 2013, vainqueur de la Solitaire du Figaro et du Championnat de France Elite de Course au Large en 2018, il réalise ensuite un de ses rêves d’enfant en participant au Vendée Globe en 2020.

Pour l’association PARTAGE, Sébastien Simon se lance un autre défi, sur la terre ferme cette fois !

« 1 partage = 1 kilomètre »

Sébastien Simon a choisi de parler de la cause des enfants défavorisés du monde et pour cela, il propose à celles et ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux de partager les posts « 1 partage = 1 kilomètre ».

Le nombre de partages sera ensuite comptabilisé et déterminera le nombre de kilomètres que Sébastien Simon devra réaliser lors de son challenge à vélo.

Pour suivre le challenge sportif du nouvel ambassadeur de PARTAGE suivez-le sur ses réseaux sociaux :

Et surtout, PARTAGEZ les publications « 1 partage = 1 kilomètre » !

Interview de Sébastien Simon

1/Peux-tu nous expliquer, en quelques mots, pourquoi tu as décidé de t’engager auprès d’une ONG ?

« Après le Vendée Globe, je me suis posé pas mal de questions, je me suis remis en question et j’étais forcément un peu guidé par toute la déception qui avait été causée par cet abandon au Vendée Globe alors que j’étais en quatrième position, ça fait partie des choses aléatoires d’une course. Par contre, cela m’a fait réfléchir et cela m’a donné envie d’agir dans mon quotidien, d’essayer d’aider les autres. Je me suis rendu compte que j’étais chanceux de faire ce que je faisais et j’ai eu envie de le partager auprès d’autres personnes.

C’est comme cela qu’a débuté mon engagement auprès de l’association PARTAGE. Je trouve que ce que PARTAGE met en oeuvre est un très beau défi . Évidemment, j’y ai beaucoup réfléchi, car c’est une sacrée responsabilité, et en même temps je me suis dit, pourquoi pas essayer à mon échelle d’abord, de façon personnelle, en essayant d’aider PARTAGE à être plus connu et ensuite, en aidant à trouver des fonds et en menant plus d’actions. »

2/ Comment as-tu connu PARTAGE ?

« J’ai connu PARTAGE qui est venue vers moi avant le Vendée Globe et, est revenue vers moi après. Avant le Vendée Globe, je n’ai pas eu le temps de répondre à cause de la crise sanitaire et de l’organisation de ma course. Après l’abandon du Vendée Globe, quand je suis revenu aux alentours des fêtes de fin d’année 2021, j’y ai réfléchi et les choses se sont ensuite faites naturellement.

C’est une cause qui me parle beaucoup, tout ce qui touche à l’éducation a un vrai impact sur l’avenir, on a de la chance d’avoir accès à l’école, d’autres enfants du monde n’ont pas cette chance. J’ai eu l’occasion de voyager un peu partout dans le monde, dans des pays plus ou moins connus, plus ou moins chanceux, riches, je ne sais pas comment le dire… On voit bien que les moyens ne sont pas les mêmes et forcément, il y a des personnes qui sont plus dans le besoin que nous, et pour eux, c’est compliqué d’accéder à l’éducation. »

3/ PARTAGE agit auprès des enfants défavorisés dans le monde, tu es donc sensible à la cause des enfants, qu’est-ce qui t’a poussé à soutenir cette cause en particulier ?

« C’est un concours de circonstances. Évidemment, les enfants me touchent beaucoup, je les vois comme l’avenir. Une autre cause me touche énormément, celle de l’environnement. J’ai essayé de faire un constat : comment j’agis et comment je peux améliorer les choses, à mon échelle, dans mon quotidien et dans ma pratique sportive ?

J’ai eu l’occasion, grâce à mon activité, de rencontrer beaucoup d’écoles, beaucoup d’élèves. À chaque fois, il y a des questions très intéressantes, des partages d’expérience, je leur raconte des anecdotes, je leur explique pourquoi je suis devenu marin professionnel, ce n’est pas un métier courant, ça sort des sentiers battus. J’ai toujours apprécié discuter avec des enfants, parfois plus qu’avec les adultes.

Aujourd’hui, je souhaite aider l’association à être plus connue, grâce à mes réseaux sociaux, de la promouvoir à mon niveau, de parler de ce qu’elle peut faire pour les enfants défavorisés et participer à des projets d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale. »

4/ Tu as choisi de réaliser un défi sportif à vélo que tu réaliseras prochainement, peux-tu nous en dire un peu plus ?

« Il y a plusieurs manières d’aider les associations, évidemment en donnant des fonds, c’est le nerf de la guerre, j’en sais quelque chose étant dans le milieu sportif, en donnant de soi également, mais aussi dans le fait de promouvoir l’association.

J’aime l’idée de le faire dans le cadre d’un défi sportif. Je suis passionné par le sport, j’aime repousser mes limites, j’aime me remettre en question. Le vélo n’est pas ma discipline première, j’ai commencé il y a environ un an et j’ai réalisé un autre défi à vélo pour une autre association. Je suis parti des Sables-d’Olonne jusque dans les Pyrénées, un peu plus de 600 km en 4 jours ! C’est en dehors de mon activité, mais ce sont de petits défis sportifs qui me permettent, grâce à la communauté qui me suit, d’embarquer d’autres personnes. Cela a un double effet pour l’association que je défends, non seulement c’est un moment convivial, mais c’est aussi une cause que l’on défend ensemble.

On vient de lancer le défi sportif pour défendre la cause des enfants défavorisés, pour chaque partage de post « 1 partage= 1 kilomètre », c’est un kilomètre à vélo à réaliser. Je l’ai posté hier soir, on est déjà à plus de 200 partages, donc 200 km à vélo déjà ! »

5/ Peux-tu nous parler des projets que tu vas mener avec notre antenne locale bénévole de Vendée, près de chez toi ?

« Je vais évidemment faire la tournée des écoles autour de chez moi en Vendée, avec un programme plus pédagogique sur ce que met en place l’association PARTAGE, car c’est important que les enfants prennent conscience qu’ils ont de la chance et que ce n’est pas le cas de tous les enfants dans le monde.

On va aussi mettre en place des interventions dans la Maison Familiale Rurale avec la ville de Saint-Gilles-Croix de Vie et PARTAGE Vendée pour rencontrer des jeunes qui sont entre leur cursus scolaire et le monde du travail et qui découvrent différentes formations afin de savoir vers quoi ils souhaitent s’orienter. Nous avons aussi un projet de rencontre avec l’école des Salines de Saint Gilles Croix de Vie.

Je vais aussi intervenir dans un défi d’ordre culinaire et répondre au défi de PARTAGE : le « challenge 2-4-8 » de la prochaine campagne Cantines du Monde. Je vais mobiliser des acteurs locaux et des restaurateurs dans les Sables d’Olonne pour m’accompagner dans ce challenge dont le but est de faire 2 recettes, entrée-plat ou plat-dessert, pour 4 personnes avec 8 euros. »

6/ Un dernier mot à partager ?

« Je suis très fier d’être ambassadeur de l’association PARTAGE, j’espère que cela aidera l’association.

Je suis heureux de donner du sens à ce que je peux faire. Jusqu’ici, je profitais de tout ce que j’avais, vivre de mon sport, m’organiser comme je le souhaitais et ce n’est pas donné à tout le monde ! Je souhaite partager mon expérience, notamment avec des plus jeunes et appuyer des actions associatives. On vit dans un monde qui en a besoin. Si chacun agit dans son quotidien, même d’une petite façon, le monde évoluera dans le bon sens. »