Pour célébrer la journée mondiale des ONG, des membres de l’équipe de PARTAGE ont accepté de témoigner et de nous parler de leur motivation à travailler pour une ONG.
Frédéric Doin, responsable administratif et financier à PARTAGE
« Comme beaucoup, sans doute, j’ai été de plus en plus sensibilisé ces dernières années aux questions humanitaires et environnementales. Nous sommes dans un monde qui change de plus en plus vite, avec des difficultés croissantes qui apparaissent.
Le changement climatique va encore aggraver les choses. Nous le savons maintenant de façon certaine grâce au travail des scientifiques. Il n’y aura pas de retour en arrière. Cela aura un impact en premier lieu sur les populations les plus pauvres.
Dans différentes régions du globe, il y a des gens, adultes, enfants, qui vivent dans le plus profond dénuement, et qui pourtant méritent tout autant que nous de vivre dignement.
Le travail que nous faisons au sein des ONG a un vrai sens.
Celui de contribuer, chacun à sa façon, à essayer de changer un peu les choses, de donner une chance supplémentaire, en apportant une éducation, des aides alimentaires, en protégeant les droits de personnes démunies.
C’est ce qui m’inspire dans mon quotidien, cette finalité utile, même s’il s’agit d’une goutte d’eau dans l’océan des besoins. »
Sylvia Guarneri, chargée de relation parrains et donateurs à PARTAGE
« Je m’appelle Sylvia Guarneri, je suis chargée de relations parrains et donateurs Amérique latine, Caraïbes et Moyen Orient pour l’ONG PARTAGE.
Je me suis toujours investie dans des associations. En arrivant à Compiègne, où se trouve le siège de l’ONG PARTAGE, j’ai tout de suite souhaité devenir bénévole au profit des enfants du monde en apportant mes compétences linguistiques. Je me suis alors lancée avec émotion dans la traduction en anglais/espagnol/français de courriers échangés entre enfants et parrains/marraines et suis devenue marraine d’une petite Gabriela soutenue par COMPARTIR au Honduras. J’ai rejoint l’équipe de PARTAGE en 2017.
Deux mots traduisent mon quotidien : confiance et échange. En tant que chargée de relations parrains et donateurs, je suis quotidiennement en contact avec eux. Nous sommes là pour ça ! Un échange permet toujours de mieux se comprendre et redonne à chacun du sens à ce qu’il fait : les parrains et marraines sont confortés dans leur démarche car ils se sentent accompagnés et nous, nous avons le plaisir de tisser un lien supplémentaire avec eux.
Grâce à l’association PARTAGE, je suis un petit maillon d’une grande chaîne humaine de solidarité à l’échelle mondiale au bénéfice des enfants. J’admire l’engagement sur le terrain des partenaires soutenus par les programmes de PARTAGE auprès des enfants, de leur famille et de leur communauté. Suivre l’évolution positive des enfants est une réelle satisfaction que je partage avec l’équipe, un grand nombre de parrains et marraines avec lesquels j’échange chaque jour et également au sein de toute ma famille. »
Colin Boyaval, responsable suivi de programmes à PARTAGE
« Je m’appelle Colin Boyaval et depuis 2019 je suis chargé de suivre un certain nombre de partenaires de PARTAGE, essentiellement en Asie. J’ai eu l’occasion de visiter les programmes de développement mis en œuvre en Inde, en Thaïlande, au Cambodge mais aussi au Bénin.
Tous les partenaires de PARTAGE sont des ONG locales qui militent et défendent, dans leurs pays respectifs, les droits des enfants à un avenir meilleur.
C’est grâce à ce tissu associatif, véritablement issu des sociétés civiles locales et bien au fait des réalités et des contraintes de chaque pays, que PARTAGE arrive à déployer son action au plus près des réalités des enfants. L’éducation, la santé, la nutrition, la protection des enfants sont les thématiques communes qui nous animent et nous fédèrent ».
Elise Goujon, responsable développement des ressources grand public à PARTAGE
« Un rêve d’enfant devenu réalité !
Depuis très jeune, lorsque l’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je ne répondais pas maîtresse d’école comme beaucoup de petites filles de mon âge mais que je souhaitais travailler dans l’humanitaire pour aider les familles démunies du monde. Ma vocation était naissante !
Puis, le temps des études est venu et j’ai pu lors de mon parcours d’étudiante en école de commerce monter des projets humanitaires en France puis en Afrique.
Mes premières années de vie professionnelle ont été marquées par un long passage dans le domaine de l’environnement. Je m’y suis plu mais j’ai toujours gardé en tête de travailler non pas pour rendre rentable une structure privée mais pour apporter ma pierre à la solidarité internationale. Les années ont passé et cette envie s’est accentuée pour un jour faire la rencontre qui m’amène à ce témoignage.
Depuis désormais 1 an et demi, je travaille chez PARTAGE en tant que responsable du développement des ressources grand public. Ce métier me permet de mettre à profit mes deux compétences majeures en termes de marketing et de commerce afin de participer à la recherche de nouveaux parrains et marraines de PARTAGE et de participer à leur fidélisation.
Les actions que je mène dans mon quotidien visent à lever les fonds de l’association qui seront envoyés à nos partenaires pour aider les enfants démunis et leur permettre d’accéder à leurs droits fondamentaux : l’éducation, la nutrition, l’hygiène, la santé, la sécurité et participer au développement de leur communauté.
Travailler dans l’humanitaire, pour PARTAGE, c’est aussi se confronter à des situations difficiles, à la souffrance des enfants et de leurs familles, leur manque de confort, leur pauvreté… et ce n’est pas tous les jours facile.
Aujourd’hui, je peux dire que j’ai réalisé mon rêve d’enfant de vouloir améliorer la vie des autres ! En exerçant un métier utile, mon quotidien a du sens mais pas uniquement… J’agis aussi sur le bien commun en impulsant, à mon échelle, un petit souffle de bonheur. Que ce soit sur la vie des enfants bénéficiaires des programmes de nos partenaires ou celles des marraines et des parrains de PARTAGE qui nous témoignent chaque jour leur immense joie de se savoir utiles et nous en remercient, et cela me rend heureuse. »
