Au moins un repas par jour pour chaque enfant

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AHEED

Nourrir les esprits, nourrir les corps : l’éducation passe par l’assiette ! 

L’AHEED intervient depuis 2004 aux côtés de PARTAGE, dans les provinces de Menya, Assiout et Louxor en Égypte, pour permettre à des milliers d’enfants vulnérables d’accéder à une éducation de qualité, à une meilleure santé et à une alimentation équilibrée.

Zoom sur une action phare

Nourrir les esprits, nourrir les corps : l’éducation passe par l’assiette ! En Égypte, l’AHEED agit avec PARTAGE pour améliorer la santé et la nutrition des enfants afin de favoriser leur réussite scolaire. Dans 26 écoles, les élèves bénéficient de bilans de santé complets et d’analyses sanguines, permettant de détecter notamment les cas d’anémie.

Les 1 200 enfants diagnostiqués anémiés reçoivent des compléments nutritionnels adaptés pour retrouver énergie et vitalité. Parallèlement, 12 cuisines ont été rénovées et 20 équipées, tandis que 30 cuisiniers ont été formés aux bonnes pratiques d’hygiène et à la préparation de repas équilibrés, locaux et économiques.

Grâce à ce dispositif, 2 450 enfants reçoivent chaque semaine un repas sain, trois jours par semaine, préparé à partir de produits frais issus de partenariats durables avec des producteurs locaux. En conjuguant santé, alimentation équilibrée et soutien scolaire, l’Aheed contribue à donner aux enfants les meilleures conditions pour apprendre et s’épanouir.

Les activités

Au cœur de la Haute-Égypte, AHEED œuvre depuis 80 ans pour améliorer la vie des communautés rurales, et le partenariat avec PARTAGE, actif depuis 2004, permet de combiner éducation et nutrition dans une dynamique durable. Grâce à son réseau d’établissements, AHEED favorise l’accès à une éducation de qualité dans des zones défavorisées : elle propose à la fois des écoles formelles, des écoles parallèles, et des centres communautaires où les enfants bénéficient aussi d’activités culturelles, sportives et scientifiques enrichissantes.

Sur le plan éducatif, des formations pour enseignants et personnels scolaires sont régulièrement organisées afin d’améliorer les pratiques pédagogiques. Des systèmes de bourses et de subventions permettent aux familles les plus vulnérables d’envoyer leurs enfants dans ces écoles privées de qualité, là où les établissements publics font défaut.

Côté santé et nutrition, dès la rentrée scolaire, un bilan de santé est effectué pour détecter les déficits nutritionnels et la malnutrition, notamment dans les provinces de Menya et Assiout. Les enfants concernés reçoivent quotidiennement un repas conçu par un nutritionniste, ainsi que des compléments alimentaires en cas de besoin.

Ces efforts se traduisent par un impact concret : 4 587 enfants bénéficiaires directs et 9 174 bénéficiaires indirects profitent aujourd’hui des programmes combinant éducation et santé, développés par AHEED avec le soutien de PARTAGE.

Avec plus de 110 millions d’habitants, l’Égypte est le pays le plus peuplé du monde arabe. Stratégiquement située entre l’Afrique et le Moyen-Orient, elle joue un rôle régional clé mais doit faire face à une pression démographique énorme, à une urbanisation rapide et à un système économique fragile marqué par la dette et l’inflation.

Le système éducatif est l’un des plus vastes au monde, mais il souffre de surpopulation des classes, de manque d’infrastructures modernes et de disparités territoriales. Bien que la scolarisation soit quasi universelle au primaire, beaucoup d’élèves sortent du système sans compétences de base solides. L’enseignement supérieur est en expansion mais ne répond pas toujours aux besoins du marché de l’emploi.

En santé, l’Égypte a amélioré ses infrastructures hospitalières et ses campagnes de vaccination, mais les inégalités d’accès persistent entre zones urbaines et rurales. L’anémie chez les femmes et les enfants est un problème majeur de nutrition. La mortalité infantile a nettement diminué mais reste encore plus élevée que dans les pays du nord de la Méditerranée.

Les chiffres clés

de l’Egypte

Alphabétisation des jeunes (15-24 ans) : 95 %
Prévalence de l’anémie chez les femmes 15-49 ans : 29 %
Mortalité infantile : 20 décès pour 1 000 naissances

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