Échapper aux dangers des gangs grâce à Compartir, témoignage de Sujey ancienne bénéficiaire de Compartir

Sujey est une jeune femme de 25 ans qui vit dans un des quartiers les plus défavorisés de Tegucigalpa, au Honduras. Elle nous raconte son histoire : « j’ai 5 frères et sœurs et on a toujours vécu avec le seul appui de notre mère. Quand j’étais enfant, je vivais dans un environnement hostile avec beaucoup de violence au sein de ma famille. Je passais beaucoup de temps dans la rue. C’était très dangereux à cause des maras. Ma famille vivait dans des conditions d’extrême pauvreté, sans eau ni électricité. Nous ne mangions pas à notre faim. Quand j’ai eu 14 ans ma famille a reçu la visite d’un éducateur de Compartir. Ma sœur et moi avons été invitées à participer à un groupe « enfant pour enfant ». C’était vraiment génial. Il y avait une véritable cohésion dans le groupe et beaucoup d’écoute de la part des éducateurs. Nos opinions avaient un sens, une valeur. Et même lors des sorties récréatives, il y avait un objectif pédagogique. J’ai eu la chance de pouvoir aller très souvent à la bibliothèque et d’avoir de nombreuses discussions avec mon éducatrice. J’ai obtenu une bourse et j’ai pu poursuivre mes études. Pendant mes études, je suis devenue volontaire dans le programme de stimulation précoce et de soutien scolaire de Compartir. Je recevais beaucoup de Compartir mais je contribuais aussi. J’ai même été professeur d’informatique chez Compartir. Puis j’ai fait des études universitaires. Aujourd’hui, j’ai obtenu une licence de psychologie et j’ai choisi de travailler pour Compartir. Je suis assistante de direction. C’est une véritable chance, une nouvelle vie que Compartir m’a offerte. »

Compartir, une main tendue vers les enfants à risque, témoignage de José, bénéficiaire de Compartir

José a été identifié par les éducateurs de Compartir comme un enfant présentant un fort risque d’être embrigadé dans un gang. Il suit désormais le programme d’intégration sociale de Compartir au Honduras : « Je vis dans une famille où nous sommes 6 frères. Ma famille vit dans une situation économique très difficile. J’avais 8 ans quand je suis entré à Compartir. Au départ je suivais les cours de soutien scolaire. Puis on m’a proposé de suivre le programme d’intégration sociale. Mon éducateur m’apprend beaucoup de choses et je parle beaucoup avec lui. Il y a une relation de confiance entre nous. Compartir m’a tendu la main ainsi qu’à ma famille. »