Népal - VOC

Réintégration des enfants des rues et des enfants vulnérables du Népal

CONTEXTE

Projet PARTAGE : Réintégration des enfants des rues et des enfants vulnérables du NépalLe Népal est une nation d’Asie du Sud en développement. Il est confronté à des problèmes sociaux, économiques et politiques tels qu’un faible taux de développement humain, l’instabilité politique et la pauvreté, ce qui entraîne une tendance constante à la migration interne et la séparation des familles et des proches. Selon l’UNICEF, un enfant sur trois âgé de moins de 18 ans travaille dans des conditions dangereuses au Népal. Les fermetures d’écoles liées à la pandémie et les opportunités restreintes ont conduit à une augmentation du travail domestique, de la servitude pour dettes et de l’agriculture, augmentant ainsi le nombre d’enfants travailleurs en général. L’Organisation Internationale du Travail (OIT, 2021) rapporte que près de 1,1 million d’enfants travaillent, dont 0,2 million dans les pires formes de travail. En ce qui concerne les enfants, le pays est confronté à de nombreux cas de violation des Droits de l’Enfant tels que les abus, l’exploitation, l’accès insuffisant et inadéquat à la santé, à l’éducation et aux besoins de base, ainsi que l’utilisation d’enfants dans les pires formes de travail.

Les enfants qui sont souvent séparés de leur famille en raison du manque de soins, de la pauvreté massive, de la discrimination au sein de la famille et de la communauté, de l’exploitation, des abus, etc. sont souvent victimes de pratiques néfastes au Népal. Ils commencent généralement à travailler comme ouvriers dans des usines, des maisons individuelles, des hôtels/restaurants, des véhicules publics, etc. et sont victimes des pires formes de travail. Certains enfants vivant dans la rue travaillent et s’impliquent dans la collecte de chiffons, la mendicité et la vente de rue. Les adultes qui se livrent à des activités illégales comme la vente de drogues, le vol, la prostitution, etc. utilisent souvent ces enfants.

Le problème des enfants des rues a toujours été un problème sérieux et il reste des lacunes à combler. Le manque d’études et de recherches adéquates sur les enfants, qui permettent d’établir des faits et des conclusions, a souvent pour conséquence que les données sont cachées et peu fiables. Selon le rapport national du Central Child Welfare Board (CCWB) de 2014, 500 enfants se retrouvent dans la rue en un an et tous se réhabilitent. L’une des principales raisons du choix de la vie dans la rue pour ces enfants reste la violence domestique, le faible statut économique et la migration. La situation reste difficile en raison du manque d’environnements adaptés aux enfants, tant à la maison qu’à l’école, de l’absence d’amour et de soins, qui sont essentiels au développement de l’enfant. Dans la rue, ils sont exposés à un risque élevé d’exploitation, de violence, de torture, d’abus et de travail des enfants.

Les enfants des rues subissent diverses formes de violence physique et mentale, comme des blessures et des abus, la négligence, la maltraitance, l’exploitation sexuelle et le travail forcé, le plus souvent de la part de ceux qui sont chargés de les protéger. Le Népal, jusqu’à présent, considère les abus sexuels sur les enfants comme un tabou et les lois sur les abus sexuels manquent de clauses appropriées et sont à peine assez compétentes pour assurer la protection des enfants vulnérables. Selon l’expérience du VOC, 100 % des enfants des rues fument, 95 % reniflent de la colle et 85 % sont victimes d’abus sexuels. Les enfants subissent les pires formes de travail et la situation est grave.

IMPACTS

Résultats attendus sur le prochain pour les 3 prochaines années :

  • 480 enfants secourus (enfants vulnérables vivant dans la rue et séparés de leur famille) sont protégés des abus, de l’exploitation et de la violence dans l’environnement protecteur du centre d’accueil et du centre de socialisation et reçoivent des services de base pour leur développement physique, psychosocial et intellectuel.
  • 95 % des enfants ont développé leurs capacités et leur niveau de sensibilisation par le biais d’activités récréatives, de sensibilisation et d’apprentissage de la vie quotidienne avec leur participation à des clubs d’enfants.
  • 95 % des enfants sont réintégrés dans leur famille et leur communauté avec un plan spécifique de réadmission dans l’éducation formelle, de formation professionnelle et d’emploi rémunérateur, et ont achevé/continué leur éducation, leur formation et leurs autres activités.
  • 90 % des familles d’enfants ont développé/amélioré leurs connaissances, leurs compétences et leur capacité à s’occuper de leurs enfants dans l’environnement familial grâce au conseil psychosocial, à la formation au développement des compétences et à la participation aux activités locales.
  • 75 % des familles ont augmenté leurs revenus grâce à des activités génératrices de revenus (commerce, emploi) et ont développé des habitudes d’épargne, y compris chez les enfants/jeunes, afin de gérer et de pérenniser leur famille.
  • Renforcement des 10 mécanismes communautaires de protection de l’enfance en coordination avec les gouvernements locaux – municipalité et municipalité rurale -, les organisations de la société civile et les secteurs privés.

PROJET

Voice of Children (VOC) a préparé le projet intitulé « Réintégration des enfants vulnérables et de la rue au Népal » de 2023 à 2025 pour travailler avec les enfants vulnérables et de la rue au Népal. Un centre d’accueil (DIC), un centre de socialisation (SC) et un programme de réintégration seront mis en œuvre dans le cadre de ce projet afin de réussir la réintégration des enfants dans leur famille et leur communauté.

Le VOC oriente les enfants vulnérables et ceux qui vivent dans la rue vers le Centre national pour les enfants à risque (NCCR), les municipalités et les organisations similaires. Parfois, en fonction des besoins, le VOC intervient également en coordination avec le NCRC et les municipalités.

Le Drop-in-Center (DIC) et le Socialization Center (SC) offrent les équipements de base aux enfants pour leur développement physique, mental et intellectuel, tels qu’un abri, une alimentation, des conseils médicaux et psychosociaux, etc. et renforcent les capacités des enfants par le biais d’activités récréatives et de sensibilisation, de cours éducatifs, etc. L’objectif du projet est de réintégrer les enfants dans leur famille et leur communauté en soutenant l’éducation, la formation professionnelle et le placement pour une réintégration durable. Pour cela, VOC va renforcer le statut socio-économique des familles pour qu’elles puissent prendre soin de l’environnement familial de leurs enfants.

Budget

Pour ce projet, 150.000 € par an sont nécessaires.

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