Le 20 novembre 2015, notre réseau international a lancé et relayé un communiqué commun. Ainsi, plus de 10 de nos associations partenaires ont réalisé des activités en réseau et simultanées pour l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : des caravanes culturelles, des festivals pour les droits et pour la paix, des événements sportifs, des concours de dessins et réunions avec différents acteurs ont mobilisé différents pays du monde comme l’Equateur, le Brésil, le Honduras, l’Inde, le Vietnam, la Thaïlande… Mais aussi la France avec nos antennes bénévoles Partage Alsace et Partage Marne Ardennes.

Sanphasit Koompraphant avec les enfants au CPCRLes Droits de l’Enfant de 1989 à 2015 et les améliorations attendues pour 2030

Communiqué rédigé par M. Sanphasit Koompraphant – Ancien membre du Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies et Président de notre association partenaire thaïlandaise CPCR (Center for the Protection of Children’s Right).

guillemetoLe 20 novembre 1989, la communauté internationale reconnait les Droits de l’Enfant, indépendamment du Pacte international relatif aux Droits économiques, sociaux et culturels (DESC), qui couvre l’ensemble des droits humains. Avant 1989, juridiquement, les enfants étaient la propriété de leurs parents, la Convention Internationale des Droits de l‘Enfant (CIDE) leur a permis de bénéficier pleinement de droits individuels. Il a fallu attendre plusieurs années après 1989 pour que les Etats membres de la CIDE réalisent qu’ils devaient établir un système de droits de l’enfant ancré dans des mesures législatives, incluant un budget et la mise en application de ces droits. Malgré des efforts réalisés en ce sens par certains Etats, les principes généraux de la Convention Internationale des Droits de l‘Enfant sont encore loin d’être tous appliqués.

Selon la CIDE, les Etats devraient ainsi garantir aux enfants de jouir pleinement de leur droits en identifiant leurs besoins et leur environnement social, en travaillant avec des groupes pluridisciplinaires, avec les autorités locales, la communauté, l’école et, en particulier, l’environnement social de l’enfant, afin de mettre en avant l’intérêt supérieur de l’enfant.

Concernant plus largement l’environnement social de l’enfant, la situation aux niveaux national, régional et international, devient de plus en plus hostile et dangereuse, pour les enfants migrants et les enfants réfugiés, qui sont particulièrement exposés au risque de trafic d’êtres humains et d’esclavage, pour les enfants affectés par des catastrophes, les enfants dans des zones de conflits armés et les enfants en situation de pauvreté, conduisant ces enfants vers l’ignorance, la faim, la maladie, les blessures, le handicap, voire la mort. C’est pourquoi toutes ces situations devraient être prises en compte au plus vite par les Nations Unies. Nous demandons au Secrétaire des Nations Unies de proposer à nouveau que les enfants soient mis à l’ordre du jour de l’Assemblée des Nations Unies, pour définir des mesures pour la protection, le respect des droits et la prévention contre toute forme de violence faite aux enfants aux niveaux national, régional et international.

En 2030, tous les enfants du monde devraient être à l’abri de toutes les formes de violence aux niveaux national, régional et international,guillemetf afin qu’ils puissent grandir dans leur milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension, comme inscrit dans le préambule de la déclaration des Droits de l’enfant.

Une action commune qui a marqué les esprits et qui montre qu’ensemble, on peut rêver plus haut et que l’on peut aller plus loin