Jennifer Duquesne, Directrice Engagement citoyen, lance un appel à dons pour soutenir les enfants d’Égypte

J’ai passé quelques jours auprès de l’AHEED. Notre partenaire intervient en Haute-Égypte dans les régions d’El Minya et d’Assiout où les inégalités et la pauvreté sont très fortes. Je me sens pressée de vous partager mon expérience.

J’ai rencontré beaucoup de parents : la plupart n’ont pas eu la chance d’être éduqués et sont très pauvres. Ils vivent dans des habitats de fortune, n’ont pas tous les jours à manger. Ils n’ont pas les moyens d’acheter des vêtements pour la famille. Nombreux sont les jeunes qui travaillent, à 14 ans à peine, pour se prendre en charge et soutenir la famille.

Le rêve de leurs parents ? Offrir à leurs enfants la chance d’avoir une vie meilleure.

C’est le cas d’Aiman, que j’ai rencontré à l’école de El Azaiza

Echanges avec le père d'un bénéficiaire de l'AHEED en Egypte

Le papa de Guynet nous confie, les larmes aux yeux, qu’il essaie coûte que coûte, de subvenir aux besoins de ses 3 enfants, en travaillant de façon irrégulière et aléatoire. Il souhaite voir ses enfants réaliser de grandes choses. Surtout, il ne veut pas que ses enfants connaissent la même souffrance que lui. Sa femme non plus n’est pas allée à l’école. Aucun d’entre eux ne peut aider aux devoirs.
Mais tous deux sont convaincus de l’importance de l’éducation.

Si Guynet fréquente l’une des écoles de l’AHEED, son frère aîné n’a pas eu cette chance, car ses parents ne connaissaient pas notre partenaire. C’est grâce au travail de sensibilisation remarquable fait par l’AHEED que des milliers d’enfants bénéficient des activités qu’elle propose.
L’AHEED gère à ce jour 35 écoles dont 11 soutenues par PARTAGE et lutte contre toute forme de discrimination, qu’elle soit sociale, de genre, de religion, ou liée au handicap.

Malheureusement, la situation des enfants et familles est préoccupante : la guerre mêlant la Russie et l’Ukraine va avoir un impact considérable sur la population égyptienne. L’Égypte qui importe de ces pays en conflit l’essentiel du blé, céréale clé de son alimentation et de l’huile de tournesol que le pays consomme, a vu le prix de ses denrées alimentaires grimper de 20 %. Le conflit pourrait y entraîner un ouragan de famine, pour les 105 millions d’habitants, particulièrement exposés, alors que déjà très fragilisés par la pandémie de Covid-19.

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Il est urgent d’anticiper les conséquences de la guerre et d’aider ces familles avant qu’elles ne soient affamées et ne tombent dans une pauvreté sans nom.

En soutenant les actions de l’AHEED, aidez-nous à répondre aux besoins des familles les plus vulnérables notamment en accueillant leurs enfants à la cantine pour qu’ils bénéficient d’un repas quotidien.

VOS DONS
permettront à ces enfants de leur donner un avenir meilleur

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