Le SESOBEL au Liban

Le Service Social pour le Bien-être de l’Enfant a été fondé en 1976. Ce centre aide les enfants atteint de handicap, soutient et accompagne les familles et œuvre auprès de toutes les instances de la société pour mieux accepter le handicap et pour le droit à une vie digne de ces enfants.

Le contexte

Fadia nous évoque la période difficile que rencontre actuellement le Liban. Au niveau politique : absence de Conseil des Ministres ; problématique d’ordre économique ; problématique avec les organismes de tutelle qui n’honorent par leurs engagements. « Est-ce qu’on a encore du soutien au niveau des associations ? » est la question qu’ils se posent aujourd’hui. D’un point de vue économique, Fadia nous explique que « 80% des familles SESOBEL sont issues d’un milieu défavorisé, nous cherchons surtout à combler les besoins matériels des familles ».

Les besoins et les projets 2019

Le besoin principal du SESOBEL concerne les frais quotidiens, pour le service éducatif, la thérapie et la vie quotidienne de la structure.
« Survivre au quotidien n’est pas facile » précise Fadia.

Cela n’empêche pas par ailleurs la mise en place de nouveaux projets. « SESOBEL espère et a toujours espéré : qui n’avance pas recule, il faut toujours militer ».

Les principaux défis du SESOBEL en 2019 sont les suivants :

  • la création d’une unité d’hydrothérapie ;
  • la mise en oeuvre d’une nouvelle approche éducative : la stimulation basale (concept qui essaie de comprendre la personne handicapée dans sa manière différente d’être en cherchant à identifier ses besoins personnels. Cette approche propose des modes d’interaction. Ils permettent à la personne handicapée de retrouver une qualité de vie. Mais aussi des possibilités d’échanges et d’évolution adaptées à sa situation actuelle et personnelle ;
  • l’équipement du 1er étage d’un nouveau centre d’autisme ;
  • la mise en place d’un nouveau système informatique ;
  • le développement d’ateliers de production afin d’avoir des entrées financières ;
  • la création de nouveaux programmes à destination des familles. Ainsi, nous pouvons leur proposer un accompagnement psychologique, thérapeutique et leur donner la possibilité de s’exprimer ;
  • la mise en place d’un « noyau de parents », qui seront des partenaires à part entière dans le soutien aux actions du SESOBEL.

Depuis le début de notre partenariat, SESOBEL s’est développé de façon importante. Partage ne représente aujourd’hui plus que 10% du budget global.

Fadia conclut en disant « Ce sont les parrains qui nous ont permis de continuer SESOBEL. Nous sommes reconnaissants des donations, de leur présence et de croire aux missions de SESOBEL et en ses enfants handicapés. »

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