Dans nos régions, les Fêtes de fin d’année sont souvent l’occasion de réunir les familles et d’illuminer le regard des enfants. Mais ailleurs dans le monde, chez nos partenaires par exemple, comment est célébrée cette période de l’année  ?

Noël des enfants à Madagascar

IMG_1419Le soir du réveillon de Noël, les familles malgaches, très croyantes, se retrouvent dans leur église respective pour chanter pendant des heures des gospels et des chants religieux à l’image des chants de la Malagasy Gospel. Comme dans nombreux pays dans le monde, les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se retrouver en famille. C’est donc un événement important pour les malgaches. Le sapin, trop cher pour la majorité de la population,  sera remplacé par une branche d’arbre tel que le Jacaranda. Le repas, habituellement modeste, est pour l’occasion garni selon les moyens de la famille ; le Vary (plat de riz) s’accompagne d’un bouillon de brèdes, servi avec du poisson grillé, de la dinde ou du porc. Les plus chanceux auront quelques litchis, mangues ou goyaves en dessert. Le jour de Noël, à l’église ou en famille, les enfants animent des « tableaux vivants » (pièces de théâtre, poèmes, chansons, sketchs…) avant l’arrivée de Dadabe Noely (Père Noël) et la distribution de friandises.

Les danses des jeunes Calusari en Roumanie

RoumanieA Noël, les enfants et les jeunes se rassemblent et vont de maison en maison, chanter et souhaiter de bonnes fêtes. Déguisés, les enfants interprètent les traditionnels « L’Etoile », « La Chèvre » ou « Les 3 mages ». De leur côté de jeunes hommes célibataires, par groupe de 7 à 9, habillés de costumes traditionnels, forment des groupes de «calusari». Accompagnés d’accordéonistes et de violonistes, ils exécutent des danses spectaculaires, destinées à apporter protection et prospérité à la famille visitée.

Le Kaléta, une fête séculaire des enfants du Bénin

BeninAu Bénin, le mois de décembre annonce la fin de l’année mais aussi le début d’une nouvelle que tous veulent placé sous un bon hospice. Dès novembre, des groupes de Kaléta vont de maison en maison. Le Kaléta est un masque fait de rafia ou de morceaux de tissus multicolores. Les enfants qui les portent sont, en général, ceux qui dansent ou exécutent des gestes acrobatiques, avec le plus de brio. Accompagnés d’enfants chanteurs, batteurs de tam-tams, le défilé des Kaléta est admis comme l’expression de la nécessité de régler tout conflit entre les familles, avant la nouvelle année. C’est l’occasion pour les personnes âgées d’admirer les talents musicaux des enfants et de leur témoigner toute leur générosité en leur offrant des cadeaux. La légende raconte que le Kaléta est lié au panthéon Vaudoun notamment de la déesse des eaux. En témoigne la chanson d’invocation du kaléta. Pour d’autres, la fête du kaléta est l’héritage des afro brésiliens venus s’installer à Ouidah à la suite de l’abolition de l’esclavage.

 Esprit de Noël au Brésil

bresil (1)“La fête de Noël est très importante pour notre famille. Ce jour-là nous réunissons la famille entière. C’est un moment très spécial où nous retrouvons tous les membres de la famille pour célébrer et réfléchir à la naissance de Jésus. Les personnes ce jour-là ont l’habitude de se faire des cadeaux les uns aux autres, comme je n’ai pas la possibilité de faire des cadeaux à tous, je dis que le vrai cadeau est dans notre cœur. L’importance de cette fête est qu’elle rapproche les familles puisque nous restons proches les uns des autres avec beaucoup de paix et de joie et à minuit le 24 décembre tous le monde s’embrasse en se souhaitant un joyeux Noël, et l’amour nous contamine tous. » Elizabete Gomes Arcenio

 

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