roula kiwanRoula T. Kiwan, coordinatrice du parrainage pour notre partenaire le Mouvement Social Libanais (MSL), témoigne de l’importance de la correspondance des marraines et parrains dans le soutien aux enfants. Une enquête, menée auprès de l’ensemble de nos partenaires, révèle que les enfants, quel que soit leur pays, ont les mêmes attentes.

Le parrainage d’action ou le parrainage nominatif sont de même importance pour mener à bien nos projets. La différence entre les deux est la relation qui se noue avec un enfant en particulier. Dans le cas du parrainage nominatif, les parrains et marraines ont choisi de matérialiser leur soutien au MSL à travers un enfant et, le temps du parrainage, de l’accompagner à travers un échange de correspondances. Quand un courrier arrive, l’équipe traduit la lettre directement à l’enfant en arabe ; ensemble ils rédigent une réponse, puis le courrier du parrain est donné à l’enfant. Quelques enfants partagent leur courrier avec leurs copains.

Quelques paroles d’enfants pour lesquels un échange s’est noué

correspondance enfant« Quelqu’un s’intéresse à moi, demande de mes nouvelles ».

« Je me sens comme “spécial“. Je suis joyeux d’écrire à quelqu’un qui s’intéresse à moi ».

« Il y a un vrai partage des nouvelles qui me donne du contentement ».

« Nous aimons les photos de nos parrains pris dans la vie quotidienne, pas seulement les visages ».

« Mon parrain est quelqu’un de spécial comme une personne presque de la famille qui vit loin, et que j’aimerais connaitre de près ».

Cependant, beaucoup d’enfants sont encore dans l’attente de connaitre leur parrain ou leur marraine. Quand l’enfant ne reçoit rien, il peut se décourager et vivre la correspondance comme une obligation.
« Je me sens parfois malheureux quand mes amis reçoivent des courriers et moi aucun »

« Je me sens stressé, angoissé, et j’ai toujours espoir de recevoir une lettre ».

« J’écris régulièrement à mon parrain mais ne reçois pas de réponse. C’est difficile pour moi, je me sens parfois jalouse de ceux qui échangent, connaissent la vie de leur marraine et parrain et apprennent des choses sur la France. J’ai vraiment envie de communiquer ! ».

« Depuis six ans, j’ai une marraine française à laquelle j’écris tous les ans. Je lui raconte tout ce qui se passe d’important dans ma vie : à l’école, à la maison et avec mes amis, et toutes les grandes fêtes que nous célébrons ensemble comme Noël et le Jour de l’An. C’est pour cela que j’aimerais à mon tour avoir des nouvelles de ma marraine, savoir par exemple si elle est mariée, si elle a des enfants, si elle est une grand-mère ou si elle est jeune. Et encore qu’est-ce qu’elle fait pour les grandes fêtes, si elle les aime ou non ? J’espère qu’elle lira ce courrier et qu’elle va vite me donner de ses nouvelles ! ».

Chers parrains et marraines, n’hésitez plus !

Adressez (directement à l’adresse de notre partenaire) un petit mot, une photo, une carte postale à votre filleul(e) ou à l’ensemble des enfants. Vous ferez des heureux !
Pour tout complément d’informations, contactez votre chargée de relations à PARTAGE qui vous guidera pour envoyer votre message.